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30 décembre 2019

C’est bien connu « les voyages forment la jeunesse » ! En revanche, ce qui est moins connu, c’est que voyager permet au cerveau de rester jeune. Découvrez dans notre article, 4 effets du voyage sur la santé !

1. Entretenir la plasticité du cerveau par le voyage 

Contrairement aux idées reçues, nous perdons peu de neurones en vieillissant, en moyenne 1% par an après 65 ans. Ce qu’il faut entretenir ce sont les connexions neuronales, qui s’amenuisent rapidement en cas de baisse de l’activité cérébrale.

Si beaucoup pensent que les mots croisés et autres jeux de cartes suffisent à entretenir leur cerveau, celui-ci est bien trop complexe pour se suffire de cette simple gymnastique intellectuelle.

En revanche, selon les biologistes, les rapports humains augmentent la sécrétion d’ocytocine, qui elle-même active la dopamine (une substance chimique indispensable au bon fonctionnement de notre cerveau et qui se cache derrière toute sorte de nos comportements ). Les interactions sociales offrent donc davantage de bénéfices en terme chimique, que toutes les grilles de sudoku quand il s’agit de lutter contre le vieillissement des connexions neuronales.

Les voyages, quant à eux, présentent une foule d’occasions de sociabiliser activement. Que ce soit avec ses collègues d’aventure, notamment lors de voyages en groupe ou avec des locaux. Il n’est d’ailleurs pas rare que des compagnons de voyages, inconnus au départ, deviennent des amis avec qui l’on continue de sociabiliser une fois de retour. Ainsi, les voyages aident à lutter contre le vieillissement du cerveau même une fois qu’ils sont terminés. Un bénéfice collatéral non négligeable.

2. La routine tue les neurones ; les voyages tuent la routine !

Notre cerveau fonctionne selon un système simple qu’on pourrait résumer par « use it or loose it », autrement dit l’utiliser ou le perdre. Ainsi, les stimulations sont primordiales dans l’entretien des fonctions cognitives et de la mémoire.

Des études récentes démontrent qu’il est même possible d’aller plus loin et ne pas uniquement lutter pour ne pas perdre ses acquis. Ainsi, s’imposer de nouvelles stimulations peut permettre l’apparition de nouveaux neurones et connexions synaptiques dans certaines parties du cerveau.

Apprendre une nouvelle langue, même après 50 ans, peut être un très bon moyen d’y parvenir et nombreux sont ceux qui tentent l’expérience. Qu’elles soient visuelles, olfactives ou même gustatives, toutes les nouvelles expériences sont bonnes à prendre.

En termes de nouvelles stimulations, le voyage là aussi fait des merveilles. En une journée, il n’est pas rare d’y faire davantage de découvertes qu’en un mois dans ses pénates !

Rester jeune et faire du bien au cerveau en voyage

3. L’activité physique entretient le cerveau

Souvent citée pour son impact positif sur la santé du corps, l’activité physique est essentielle pour entretenir son cerveau. Durant une activité physique, des neurotransmetteurs sont libérés, ainsi que la dopamine, citée plus haut, et la précieuse sérotonine, aussi connue sous le nom de l’hormone du bonheur.

Or en vieillissant, le cerveau tend à moins sécréter ces inestimables substances qui sont pourtant bien utiles pour lutter contre le déclin de la mémoire et des fonctions cognitives. Il est donc nécessaire d’en stimuler la production pour compenser ce déficit. Le sport a également un autre avantage. Selon un biologiste, 30 minutes d’exercices physiques pratiqués au quotidien provoquent des microstress dans les tissus, y compris dans le cerveau. Ceux-ci stimulent la fabrication de BDNF, une sorte de vitamine du cerveau, stimulant le renouvellement des neurones.

Si nombre de personnes partent en vacances pour se reposer, les voyages sont souvent l’occasion d’une activité physique plus intense : longues marches, visites de monuments ou promenades sur la plage, etc.. Entretenir sa jeunesse en découvrant le monde, qu’y a-t-il de mieux ?

4. Retrouver un sommeil réparateur

Nous l’avons vu plus haut, une activité physique permet de libérer de la sérotonine or la mélatonine, aussi connue pour être l’hormone du sommeil, est produite à partir de celle-ci. Plus la quantité de sérotonine produite durant la journée est importante, plus la quantité de mélatonine sécrétée sera importante. Ceci explique cette sensation bien connue de tomber de fatigue après une journée bien remplie.

Pourtant, un bon sommeil est loin d’être acquis dans nos régions, car selon l’office fédéral de la statistique 25% de la population suisse souffre de troubles du sommeil. La tranche d’âge la plus touchée concerne les 55-64 ans et plus particulièrement les femmes. Ceci a des conséquences directes sur le vieillissement. En effet, le sommeil participe à la consolidation de la mémoire et permet au cerveau de se nettoyer des déchets et toxines accumulés au cours de la journée.

De plus, une étude publiée dans la revue scientifique « Sleep » démontre que les fonctions cognitives déclinent plus rapidement chez ceux qui manquent de sommeil. On parle ici d’une diminution de 0,67% par heure au moins, ce qui est considérable.

Là encore, les voyages tiennent une place de choix parmi les actions qui peuvent être mises en place pour améliorer son sommeil. Rien de tel qu’une journée passée à visiter ou à marcher dans la nature, dans des parcs nationaux, pour se créer une bonne fatigue et un repos de qualité.

Pour conserver un cerveau en bonne santé, renouveler ses neurones, préserver ses fonctions cognitives et retrouver un sommeil de qualité, mieux vaut parfois un passeport qu’une ordonnance.